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peine de mort - Page 3

  • ONU : soutien renouvelé à la résolution en faveur d'un moratoire sur les exécutions

    Communiqué d'Amnesty International

    L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une très large majorité le 19 décembre 2016 sa sixième résolution demandant un moratoire sur les exécutions en vue de l'abolition de la peine capitale. Le soutien constant à cet appel laisse à penser que ce n'est plus qu'une question de temps avant que la peine capitale ne soit reléguée dans les livres d'histoire. Une majorité écrasante d'États membres de l'ONU est en faveur de la résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de l'ONU, 117 ont voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté contre et 31 se sont abstenus.

    Une majorité écrasante d'États membres de l'ONU a pesé de tout son poids en faveur de la résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de l'ONU, 117 ont voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté contre et 31 se sont abstenus.

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  • 47 personnes exécutées : le mépris total des droits humains de l'Arabie saoudite

    Communiqué d'Amnesty International

    LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME : UN PRÉTEXTE POUR RÉGLER DES COMPTES

    Nimr Baqir al Nimr, un dignitaire religieux chiite avait été déclaré coupable à l’issue d’un procès politique et inique devant un Tribunal pénal spécial. À l’exception de cet homme et de trois militants chiites, les autres personnes avaient été reconnues coupables d’implication auprès d’Al Qaïda.

    Nimr al Nimr avait critiqué haut et fort le gouvernement saoudien. Avec 7 autres militants, ils avaient tous été arrêtés pour avoir participé à des manifestations pour avoir réclamé une réforme politique.
     
    Les autorités saoudiennes ont indiqué que les exécutions avaient pour but de combattre la terreur et de préserver la sécurité. L’exécution de Nimr al Nimr en particulier semble toutefois indiquer qu’elles recourent également à la peine de mort sous couvert de lutte antiterroriste pour  régler des comptes et écraser la dissidence.

    LE NEVEU D’AL NIMR LUI AUSSI CONDAMNÉ À MORT

    Ali al Nimr, le neveu de Nimr al Nimr, Abdullah al Zaher et Dawood Hussein al Maroon, également condamnés à mort en raison de leur participation à ces manifestations, étaient tous mineurs au moment de leur arrestation. Tous trois continuent à risquer d’être exécutés d’un moment à l’autre, après avoir été déclarés coupables à l’issue de procès iniques, et affirmé avoir été soumis à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements.

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  • Le président iranien en France : François Hollande lui parlera-t-il de ce jeune condamné à mort ?

    13/11/2015]

    Le président iraninen, Hassan Rohani, sera en France pour rencontrer François Hollande. Le président français lui parlera-t-il du terrible sort du jeune Saman, exemple parmi tant d’autres des violations des droits humains dans ce pays.

     

    L'HISTOIRE DE SAMAN : L'EXEMPLE D'UNE JUSTICE DÉFAILLANTE 

    Saman Naseem a été condamné à mort en avril 2013 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable basé sur des « aveux » obtenus sous la contrainte. Pendant 97 jours, il a été torturé puis a été contraint de signer une déclaration où il reconnaissait avoir tiré sur un gardien de la Révolution. Il  avait alors 17 ans.

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  • Arabie saoudite : un jeune de 21 ans risque la décapitation

    Communiqué d'Amnesty International le 23/09/2015

    Alors que l’Arabie saoudite vient de prendre ses fonctions au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, la justice du royaume vient de confirmer la condamnation à mort d'un militant chiite. 

    Ali Mohammed Baqir al Nimr a été condamné à mort le 27 mai 2014. Les crimes qu'il a « avoués » ont été commis alors qu'il avait 17 ans. La sentence a été confirmée en appel par les juges du Tribunal pénal spécial et de la Cour suprême, selon sa famille, qui vient tout juste d'être informée de ces décisions. Ali risque d'être exécuté dès que le roi aura ratifié sa condamnation.

    Ali a été déclaré coupable de participation à des manifestations contre le gouvernement, d'attaque à l'encontre des forces de sécurité, de possession d'une mitrailleuse et de vol à main armée.

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  • Iran : près de 700 condamnés mis à mort en six mois

     694 personnes auraient été exécutées depuis le 1er janvier 2015, cela revient à exécuter plus de trois personnes par jour. S'il maintient cette cadence, l'Iran va dépasser le nombre total d'exécutions recensé par nos chercheurs sur l'ensemble de l'année 2014.
    Communiqué d'Amnesty International

     Si les autorités iraniennes continuent sur leur lancée, il est probable que plus d'un millier de condamnés seront mis à mort d'ici à la fin de l'année. » déclare Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.

    Les exécutions en Iran n'ont pas cessé durant le mois de Ramadan. Fait étonnant par rapport à la pratique établie, au moins quatre personnes ont été exécutées au cours du mois dernier.

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  • Hausse des condamnations à mort à cause d'une "lutte contre le terrorisme"

    Article d'Amnesty international

    On a recensé une hausse de près de 500 condamnations à mort en 2014 par rapport à 2013, principalement en raison du pic constaté en Égypte et au Nigeria, où les tribunaux ont prononcé des condamnations collectives dans un contexte de conflit interne et d’instabilité politique.

    Les pays symboliques de l'année 2014

    Le Pakistan a repris les exécutions au lendemain du terrible attentat perpétré par les talibans contre l’école de Peshawar. Sept personnes ont été exécutées en décembre. Le gouvernement a promis d’exécuter des centaines de personnes condamnées à mort pour des infractions liées au terrorisme. Les exécutions se sont poursuivies à un rythme soutenu en 2015.

    En Chine, les autorités ont recouru à la peine de mort dans le cadre de la campagne « Frapper fort » menée pour lutter contre les troubles qui secouent la région autonome ouïghoure du Xinjiang. Au moins 21 personnes ont été exécutées en 2014 en lien avec différents attentats, tandis que trois personnes ont été condamnées à mort lors d’un procès collectif qui s’est déroulé dans un stade, devant des milliers de spectateurs. 

    Dans des pays comme la Corée du Nord, l’Iran et l’Arabie saoudite, les gouvernements continuent de se servir de la peine de mort pour éliminer la dissidence politique.

    D’autres États ont fait usage des exécutions pour tenter de faire face de manière inappropriée aux taux de criminalité. En décembre, la Jordanie a repris les exécutions après une interruption de huit ans, et a mis à mort 11 hommes déclarés coupables de meurtre. Le gouvernement a fait savoir qu’il souhaitait ainsi juguler l’accroissement de la criminalité violente. En Indonésie, le gouvernement a annoncé qu’il prévoyait d’exécuter principalement des personnes condamnées pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, afin de faire face à une « situation d’urgence nationale » - promesse qu’il a tenue en 2015.

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    La suite sur le site d'Amnesty Inernational

  • Pakistan : la reprise des exécutions ne peut pas être la réponse à la tragédie de l'école de Peshawar

    L’attaque sanglante contre une école au Pakistan atteint un tel degré d'horreur qu'il est difficile de réagir avec un minimum de recul, sans se laisser submerger par nos émotions.

    Cela rend d'autant plus nécessaire de rappeler, comme le fait Amnesty International, une positon de principe contre la peine de mort et un rappel de son inefficacité. Son application n'a jamais fait reculer le crime, encore moins pour des personnes fanatisées qui n'hésitent à commettre des attentats-suicides

    Communiqué d'Amnesty International en date de 19 décembre 2014 :

    Le gouvernement pakistanais ne doit pas céder à la peur et la colère après la tragédie de l'école de Peshawar. Il doit revenir sur la promesse faite par le Premier ministre Nawaz Sharif de reprendre les exécutions pour les actes de terrorisme et maintenir son moratoire.

    "L'attaque perpétrée est extrêmement répréhensible et il est impératif que les responsables présumés de cette inimaginable tragédie soient traduits en justice. Cependant, le recours à la peine de mort n'est pas une réponse appropriée – il ne l'est dans aucun cas "
    David Griffiths
    Directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.

    RÉTABLIR LA PEINE DE MORT N'EST PAS LA RÉPONSE APPROPRIÉE 

    Nawaz Sharif a fait cette annonce le lendemain de la mort d'au moins 142 personnes – dont 132 enfants – tuées par des activistes talibans dans une école gérée par l'armée à Peshawar (nord-ouest du pays). 

    Le Pakistan est naturellement en proie à la peur et la colère au lendemain de cette attaque, mais la levée du moratoire sur les exécutions semble être une réaction automatique qui ne va pas au fond du problème – à savoir le manque de protection efficace pour les civils dans le nord-ouest du Pakistan, a déclaré David Griffiths. C'est à cela que le gouvernement devrait consacrer son énergie, au lieu de perpétuer le cycle de la violence en reprenant les exécutions. 

    Nous demandons que les responsables présumés des attentats menés sans discrimination et des attaques visant des civils, y compris celle de Peshawar, fassent l'objet d'enquêtes et de procédures judiciaires, mais dans le respect des normes internationales d'équité et sans recours à la peine de mort. 

    Aucun élément convaincant n’a jamais permis de démontrer que la peine de mort était plus dissuasive que les autres châtiments, a déclaré David Griffiths. La peine capitale n'est pas une réponse appropriée aux problèmes d'ordre public du Pakistan et ne servirait à rien pour lutter contre la criminalité ou l'activisme dans le pays.

    Le Pakistan a réinstauré un moratoire sur les exécutions en octobre 2013 et n'a exécuté personne depuis la pendaison d'un soldat en novembre 2012 ; la dernière exécution par pendaison d'un civil remonte à fin 2008. Actuellement, des dizaines de personnes sont condamnées à mort pour des faits liés au terrorisme dans le pays. 

    De nombreuses condamnations à mort y sont prononcées à l'issue de procès iniques caractérisés par l'absence d'assistance juridique et l'admission de preuves pourtant irrecevables au regard du droit international. 

    En étendant le champ d'application de son moratoire sur les exécutions l'an dernier, le Pakistan a fait ce qu'il fallait et envoyé un message de respect des droits humains. Il a choisi de s'aligner sur la grande majorité de pays qui ont rejeté en droit ou en pratique la peine de mort.

    En cette période où la justice pakistanaise lutte pour faire face aux problèmes d'ordre public, il peut être facile de voir la peine de mort comme une solution miracle. Mais au lieu de reprendre les exécutions, le Pakistan doit chercher des solutions durables qui améliorent en profondeur le fonctionnement de la justice pénale. »

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